750 grammes
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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 13:19

Ce mémoire fut réalisé en 1996 pour :

L’Ecole Lyonnaise de plantes médicinales

13 rue d’Alsace Lorraine

69001 Lyon

 

La version pour le blog est de 2009.

Le fond est le même, les articles furent transformés pour mieux s’adapter à la lecture et structure de ce blog. C’est aussi la raison pour laquelle certaines parties ne sont plus d’actualité. Comme (récolte) ou données économique et les foires. Wikipedia peut sûrement vous aider ! En 1996 nous ne connaissions pas cet outil.


De nombreuses recherches proviennent de nos fonds personnels, bibliothèque, d’archives… Des heures dans les Bibliothèques et archives de la ville de Paris. (Centre Beaubourg entre autre).

 

Il ne faut surtout pas oublier les « ancêtres » ceux qui ont encore gardé une partie de nos traditions, de nos gestes… Qui ont accepté d’ouvrir leur mémoire, de nous donner des détails et du temps.

 

LIVRES :


Titre
Auteur Edition
La cuisine à l'ail.    L'HOMME
La science alimentaire de A à Z ADRIAN Jean, FRANGNE Régine. LAVOISSIER
Le livre de l'ail. CLEBERT Jean-Paul A. BARTHELEMY
L'ail et l'oignon. DANNEYROLLES Jean-Luc ACTE SUD
Les mythes grecs.

GRAVES Robert

FAYARD
La cuisine à l'ail. HALE Sophie KONEMANN.
Dictionnaire littéraire et érotique des fruits et légumes. HENNIG Jean-Luc ALBIN MICHEL
La magie de l'ail. HOLDER Katy et DUFF Gail. SOLINE
Les bienfaits de L'ail. LAFFONT Geneviève et BERTOLETE Marinilda MICHEL LAFON
Symbolisme des fleurs. LAURANT Yannick SOLEIL NATAL
Nos grands-mères savaient. PALAISEUL Jean. ROBERT LAFFONT
Traitement des maladies par les légumes les fruits et les céréales. VALNET. J. BELIN
Dicton des bêtes, des plantes et des saisons. WATHELET Jean-Marc. MALOINE
Dictionnaire pratique de diététique et de nutrition.   Edition MASSON de 1981.

Dictionnaire petit Larousse de la médecine tome I et 2.

  Edition LAROUSSE de 2000.
Dictionnaire petit Larousse.   LAROUSSE de 1995.
Larousse agricole.   LAROUSSE de 1981.
     
  REVUES :  
Les quatre saisons du jardinage   Jan- Fév. 1986

 

Crédits d'images d'ails :

S'il y a une légende en dessous, vous pouvez suivre le lien ou voir la provenance.

Les gravures sont libres de droit nous avons essayé de donner l’origine.

Les montages furent réalisés pour ce blog par Blasons. Les bases proviennent de banque d’images libres.

Si par erreur vous trouvez des images non libres de droit, elle seront automatiquement retirées.

 

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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 13:01

Abcès : Collection de pus bien délimité, dans un tissu ou un organe.


Acides aminés : (synonyme Aminoacide). Acide organique caractérisée par la présence sur sa molécule d'une fonction aminée et d'une fonction carboxylique. Les acides aminés s'unissent les uns aux autres. La fonction acide de l'un neutralise la fonction basique du suivant, constituant ainsi des chaînes dites polypeptides. II existe 21 acides aminés qui sont les constituants élémentaires de la matière vivante.


Aérobie : voir Anaérobie.


Alcali : Composé chimique dont les propriétés sont antagonistes de celle des acides.


Alcalin : Relatif aux alcalis.


Alcanisant : Aliment qui renferme un alcali. Médicament employé soit pour diminuer l'acidité gastrique, soit pour alcaniser le sang.


Allicine : Molécule comportant deux double liaisons. Elle se forme au moment où la structure du bulbe d'ail est rompue et ou l'allinase est libérée permettant la réorganisation de 2 molécules d'alliine, elle possède seulement une faible odeur d'ail mais a des propriétés anti-enzymatiques, anti-tumorales et bactéricides.


Allyle : Radical de l'alcool cellytique (CH2-CH=CH2) dont certains composés existent dans l'essence d'ail.


Anaérobie : Se dit d'un microbe qui ne se développe qu'à l'abri de l'oxygène (de l'air). Contraire Aérobie


Anti-athéromateuse : Voir Athérome.


Anthelmatique : Substance qui aide à l'expulsion des vers.


Antiputride : Voir putréfaction.


Antiseptique : Se dit d'une substance qui s'oppose à la prolifération des germes et les détruit.


Antispasmodique : Aliment ou médicament qui combat le spasme et la douleur qu'il engendre.


Antivenimeuse : Se dit d'une substance qui combat l'action nocive des venins.


Apéritif : Qui ouvre l'appétit.


Aphrodisiaque : Se dit d'une substance réputée exciter le désir sexuel.


Archiptère : Ordre d'insectes comprenant les libellules.


Artériosclérose : Ensemble de lésions dégénératives des artères et artérioles, aboutissant au durcissement de leurs parois avec destruction des fibres musculaires lisses et mutilation des fibres élastiques.


Asthénie : Manque de force, fatigue.


Athérome : Lésion de la paroi des artères, caractérisée par le dépôt d'une bouillie grumeleuse, jaunâtre, dans leur épaisseur (bouillie composée de graisse et de cristaux de cholestérol).


Bactéricide : Se dit de toute substance qui tue les bactéries.


Bactériostatique : Se dit de toute substance dont l'action se borne à arrêter la multiplication des bactéries.


Brandy : Mot anglais qui désigne que l'eau de vie est obtenue par distillation du vin. Les Brandy français les plus connus sont le Cognac et l'Armagnac.


Cancer : Le cancer est une prolifération anarchique de cellules anormales dites « malignes » à partir d'un foyer primitif.


Carboxylase : Enzyme capable de fixer une molécule de gaz carbonique (CO2) sur une molécule organique (carboxylation).


Carboxylique : Voir Carboxylase.


Cardio-vasculaire : Relatif au cœur et aux vaisseaux.


Carminatif : Se dit d'une substance qui aide à expulser les gaz de l'intestin.



Catarrhe : Augmentation pathologique des sécrétions des muqueuses respiratoires.


Cestode : Ver plat qui vit à l'intérieur d'un organisme végétal ou animal.


Chronique : Qui dure longtemps.


Cholagogue : Substance qui provoque l'évacuation de la bile vers l'intestin.


Cholestérol : lipide complexe élaboré par le foie. Le cholestérol peut se cristalliser en paillette, il est insoluble dans l'eau et soluble dans les solvants organiques. Le cholestérol est synthétisé essentiellement par le foie.


Congestion : Accumulation de sang dans les vaisseaux d'un organe responsable d’une augmentation de son volume et d'une altération de ses fonctions.


Coronaire : Se dit de certains organes en raison de leur disposition en couronne.


Coryza : Affection virale des voies aériennes.


Cryobroyage : Variante de la lyophilisation.


Diabète : Terme générique recouvrant plusieurs maladies qui ont en commun l'augmentation du volume des urines, avec fuite urînaire d'une substance chimique organique, généralement le sucre.


Diurétique : Substance capable d'augmenter le débit urinaire.


Disulfure : Analogue souffre d'un peroxyde, caractérisé par deux atomes de souffre lié


Dyspepsies : Troubles de la digestion. Elle survient habituellement après le repas.



Epigastre : C'est la région de l'abdomen limité en haut par les côtes et le sternum, par la région ombilicale en bas et les flans de chaque côté.

 

Epithélial : Se dit de cellule qui ressemble aux cellules épithélium (tissu de revêtement formé par juxtaposition de cellules sur une ou plusieurs couches ; l'épiderme est un épithélium pluristratifié).

 

Eructation : Renvoi de gaz par la bouche. Eupeptique : Qui favorise la bonne digestion.

 

Expectorant : Produit facilitant l'expulsion par la bouche des sécrétions des bronches et de la trachée.

 

Flatulence : Accumulation de gaz dans le tube digestif provocant ; un ballonnement abdominal, des troubles digestifs et l'émission de ce gaz par l'anus.

 

Fructosane : Polymère de fructose.

 

Fundus : Région de l'estomac comprenant la plus grande partie des portions verticale et horizontale du corps de cet organe.

 

Gale : Affection de la peau due à un parasite acarien Sarcoptes scabia.

 

Germe : Synonyme de microbe.

 

Glycémie : Quantité de glucose présent dans le sang. Normalement à jeun 0.80 à 1 gr par litre de sang.

 

Gram, (méthode ou coloration de) : Coloration au violet de gentiane utilisée en bactériologie et qui après une décoloration à l'alcool, permet de différencier deux sortes de bactéries les Gram positifs, qui conservent leur coloration et les Gram négatifs, qui sont décolorés.

 

Herpès : Affection due a un virus. Le virus herpétique atteint la peau et les muqueuses.

 


Hypocholestérolémiant : Se dit de tout procédé ou substance qui diminue le taux sanguin de cholestérol

 

Hypoglycémiante : Substance qui diminue la glycémie.

 

Impétigo : Infection superficielle suppurée et croûteuse de la peau.

 

Kyste : Cavité pathologique contenant un liquide. En règle générale les kystes sont des tumeurs bénignes résultant d'une prolifération tissulaire se développant à partir d'un tissu ou d'un organe en reproduisant des structures normales sans monstruosités cellulaires. Il se développe en refoulant les tissus voisins, qu'ils compriment sans les envahir.

 

Lipide : Terme général désignant les graisses animales et végétales.

 

Lyophilisation : Déshydratation par sublimation à basse température et sous vide.

 

Muqueuse : Membrane épithéliale recouvrant les différents conduits naturels ouverts à l'extérieur.

 

Mycose : Affection de la peau ou des viscères due à des champignons microscopique.

 

Névralgie : Douleur dans le territoire d'un nerf. La névralgie est due à une névrite ou à la compression d'un nerf.

 

Névrite : Inflammation d'un nerf.

 

Oligurie : Diminution de la quantité d'urine émise dans un temps donné.

 

Otalgie : Douleur de l'oreille.

 

Oxydoréduction : Ensemble des phénomènes, qui au niveau cellulaire, régissent le transport de l'oxygène entre les molécules organiques.

 

Pathologie : Science consacrée à l'étude des maladies

 

Pepsine : Protéine constituant l'essentiel du suc gastrique, qui provient de l’activation du pepsinogène, sécrété dans le fundus de l'estomac.

 

Peptique : Voir Pepsine.

 

Peroxyde : Composé organique ou minéral contenant deux atomes d'oxygène adjacents.

 

Putréfaction : Décomposition des protéines animales ou végétales sous l'influence de bactéries la plupart anaérobies, avec une production de gaz mal odorant. La putréfaction intestinale est normale jusqu'à un certain point. Elle devient gênante lorsqu'elle est excessive et signe d'un déséquilibre de la flore intestinale.

 

Régime dyspeptique : Son but est d'assurer un confort digestif aux personnes ayant des troubles digestifs fonctionnels ou organiques Son principe est de supprimer tous les aliments et les modes de cuisson de faible digestibilité.

Il s'agit en fait d'un fourre-tout d'interdictions le plus communément admises pour augmenter le confort digestif. En pratique on essaiera de supprimer ces interdictions une à une afin d'aboutir à un régime plus riche et plus varié et pourtant bien toléré par la personne "dyspeptique" dont une partie des troubles est d'origine psychosomatique. Dans ce régime sont déconseillé toutes les modes de cuissons prolongées dans la graisse. Par Contre après cuisson on peut ajouter sur les aliments prêts à être consommés du beurre ou une huile crue.

 


Rhumatisme : Terme général désignant la plupart des manifestations douloureuses des articulations et les attentes d'autres organes qui en sont la conséquence ou la cause.

 

Sesquiterpène : Les Hydrocarbures sesquiterpés sont légèrement hypotenseurs, calmants et anti-inflammatoires. Ils sont présents en faibles quantités dans les huiles essentielles.

 

Sublimation : Passage d'un corps de l'état de solide à l'état gazeux sans passer par l'état liquide.

 

Stase : Diminution de la vitesse de circulation du sang ou d'un liquide de l'organisme dans un territoire donné, entraînant stagnation et accumulation de ce liquide.

 

Stomachique : Voir Stomatologie.

 

Stomatologie : Spécialité médicale consacrée aux maladies de la bouche et de ses annexes osseuses, nerveuses, vasculaires.

 

Teigne : Mycose du cuir chevelu, très contagieuse et provocant la chute des cheveux.

 

Ténia : Vers plat de la famille des cestodes La tête du ténia est munie de crochets ou ventouses qui lui permettent de s'accrocher à la paroi intestinale. L'homme se contamine en absorbant l'embryon contenu dans la viande de bœuf ou de porc mal cuite.

 

Tumeurs : Excroissance pathologique due à une prolifération de cellules. Il en existe deux types : tumeur bénigne et tumeur maligne. Elles ont toutes les deux pour origine un tissu quelconque de l'organisme. Les tumeurs bénignes sont souvent bien délimitées et reproduisent plus ou moins fidèlement l'architecture de leurs tissus d'origine.

 

Tumeur maligne : Voir cancer.

 

Ulcère : Perte de substance d'un revêtement épithélial, muqueux ou cutané, dont la cicatrisation est difficile. On distingue les ulcères aigus (ulcère de I estomac) et les ulcères chroniques (ulcères des jambes).

 

Vasodilatateur : Se dit d'une substance qui augmente le calibre des vaisseaux par relâchement de la musculature lisse des parois.

 

Vermifuge : Aliments ou médicaments employés contre les vers ronds.

 

Virale : Relatif aux virus.

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7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 19:27

Ail alimentaire :

 

L’ail commun (Allium Sativum) : Cultivé à la fois pour le commerce et pour la consommation domestique, c’est l’ail sous sa forme la plus commune, à la saveur délicate et aux propriétés les meilleures. Il existe de nombreuses variétés cultivées dans cette espèce. Les peaux et les gousses sont blanches, crèmes, rouges ou violettes. Les feuilles mesurent entre 30 et 60 cm et la couleur des fleurs peut varier du blanc au bleu en passant par le rosé et le violet.

 

L'ail vert (Allium Sativum) : L'ail vert est généralement de « Allium Sativum » qui a été récolté entre le mois de mars et de mai, avant que les gousses ne se soient développées et lorsque leur parfum est encore très frais et délicat. C'est une plante qui ressemble à de la ciboule. On peut utiliser toutes les parties de la plante ; les vertes sont excellentes en salade et le bulbe à la saveur subtile, s'utilise dans les plats cuisinés qui ne demandent qu'un léger goût d'ail.

 


 

L'ail de l'éléphant (Allium Ampeloprasum et Allium Giganlum) : Les deux espèces, en grandissant, ressemblent plus au poireau qu'à l'ail avec une profusion de feuilles, les bulbes qui atteignent la grosseur d'une orange, se divisent en quatre ou six gousses seulement. « Allium Ampeloprasum » connu aussi sous le nom d'ail d'orient atteint jusqu'à 1 m de haut ; il porte des fleurs rose et vert-pale. « Allium Gigantum » peut encore pousser plus haut. Il a de grandes feuilles et des fleurs couleur lilas. L'ail de l'éléphant a un parfum très doux et devient fade une fois cuit.

 

L'ail ciboulette ( Allium Schoenoprasum) : II se cultive comme de la ciboulette Ses fleurs sont plates et résistantes. Sa saveur est agréable, c'est un ingrédient très apprécié dans les salades.

 

L'ail des ours (Allium Ursinum) : L'ail des ours est l'ail sauvage des forêts humides de Grande-Bretagne et d'Europe Continentale. Ses larges feuilles ressemblent à celles du muguet, ses fleurs sont blanches en forme d'étoile. « Herbe potagère » très prisée pour assaisonner les mets paysans, l'ail des ours a une odeur et un goût acre très particulier. L'ail des ours a été consommé en énormes quantités. En effet, on a retrouvé énormément de pollens d’ail des ours, parfois plus que de céréales dans les études sur l’alimentation dans les temps préhistoriques.

 


 

L’ail d'Espagne ou Rocambole (Allium scorodoprasum) : Connue sous les noms d’oignon d'Egypte, échalote d'Espagne et ail rouge, cette variété présente des particularités botaniques rares. Elle produit des petits caïeux, sa saveur ressemble à l'ail commun. Mais en plus de cette tête faite de nombreux caïeux, la plante va émettre une tige centrale qui laisse supposer une floraison à venir. Bizarrement cette tige va développer une boucle sur elle-même, pour repartir ensuite à la verticale. Enfin, au lieu de la floraison attendue, une dizaine de bulbilles vont se former en haut de la tige. Après maturité, ces bulbilles vont tomber au sol pour s'enraciner et donner un an plus tard un bulbe plein.

 

 

D'autres ails :

 

L’oignon sauvage ou ail des bois ou poireau sauvage (Allium tricoccum) est une plante que l'on peut trouver au Canada dans le sud de l'Ontario et du Québec et dans quelques états aux États-Unis. Au Québec, du fait que l'ail des bois n'est pas commun, le Gouvernement du Québec a du le désigner «espèce vulnérable». Cette désignation interdit tout commerce de l'ail des bois. Seule une récolte minimale pour usage personnel est permise.

 

L'ail jaune (Allium Flavum), que l'on trouve dans le petit Luberon et sur la colline de Caumont. L'ail jaune est assez rare, on le reconnaît facilement à ses belles inflorescences jaunes et aux deux valves de sa spathe, très longues et terminées en pointe.

 


 

Carambole (Allium ampeloprasum), ou le poireau d'été c'est une grande plante vivace, vigoureuse, dépassant fréquemment un mètre, qui pousse souvent à proximité des terrains cultivés. Autres noms : ail faux poireau, poireau du Levant. Le terme ampeloprasum signifie poireau des vignes. La plante est l'ancêtre du poireau cultivé (Allium porrum).

 

Les autres sont beaucoup plus rares « Allium Oleraceum », dans les hêtraies du Ventoux.



« Allium Acuntamgulum », dans les marais de Vaucroze. « Allium Narcissiflorum », au sommet du Ventoux « Allium Roseum », dans la colline de Thouson, aux environs de Pertuis, région où l'on découvre également « Allium rolundum ».

 

En Provence voici comment se nomment les différentes variétés locales de cet ail sauvage ou « al salbage ».

 

« L'aiet bastard » ou l'ail des ours.

« L'aiet daura » ou l'ail doré.

« L'aiet de serp » ou l'ail rosé.

« L'aiet musca » ou l'ail musqué.

« L'aiet fer » ou l'ail à tête rond.

« aiasso », « aiolo », « porre-fer », « cehihoum »...

 

 


Ail floral :


Certains de ces faux ails sont cultivés dans les jardins pour la beauté de leurs floraisons. On les trouve désormais dans le commerce (faux dans le sens non comestible).

 

L'ail blanc (Allium Neapohtanum) : Plante vivace qui donne en avril, mai, une hampe florale de 40 cm de haut portant une ombrelle d’une vingtaine de grandes fleurs blanches à l’odeur douce. Comme il est assez recherché pour les bouquets, le midi de la France le cultive en grand pour l’expédier ensuite sur Paris en février.

 

L'ail doré ou (Allium moly) : Il fleurit au printemps et se reconnaît notamment à la couleur dorée de ses fleurs.

 

L'ail rose (Allium roseum) : C'est une plante assez petite, parfois en touffe, qui forme de nombreux bulbilles. Les fleurs rose clair sont en cloches ou en coupes, groupées en ombelle lâche.

 

L’ail azuré (Allium azureum) : Il donne en juin une boule de fleur bleue ciel.

 

Encore ? : Wilkipédia.



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7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 19:23
Les techniques ont évolué. Jadis, on laissait l'ail sécher en terre, mais les peaux noircissaient quand elles ne pourrissaient pas. Aujourd'hui, on préfère l'arracher un peu vert et le laisser sécher à l'air sur le sol entre deux et huit jours selon le temps qu'il fait, en prenant soin de poser chaque poignée de telle sorte que les têtes des unes couvrent les queues des autres. L'ail est fort sensible aux coups de soleil qui bleuiraient sa peau délicate et entraveraient sa conservation.



Certains paysans conseillent d'arracher l'ail juste à la nouvelle lune de juillet. De nos jours, la récolte se fait à l'aide d'une machine arracheuse qui a l'avantage de réduire la main d'oeuvre et l'inconvénient de ne pas calibrer les bottes.



Comment reconnaître de l'ail frais du sec ?


L'ail frais : On considère que l'ail est frais lorsque le bulbe est suffisamment formé pour que les caïeux se différencient et jusqu'à ce qu'il commence à sécher et que sa tige soit moins tendre. Un ail récolté tôt sera trop riche en eau pour supporter le transport. Récolter trop tard, il aura tendance à s'échauffer facilement.


Récolte, conditionnement et commercialisation s'étalent sur une période de un à trois jours. La température de conservation en frigo pendant la phase de commercialisation doit être aux environs de 10°C, au-dessous l'ail perd sa tenue dès qu'il est à nouveau à température ambiante. L'ail frais est très ferme, son collet rond est coupé au sécateur et ses racines raccourcies sont exemptes de terre à l'étalage.


L'ail sec : Tige, pellicule du bulbe et des caïeux sont complètement séchées Le collet est très fin, sans trace d'humidité. Les tuniques extérieures du bulbe sont blanches et entières : on les pèle pour obtenir une coloration plus nette mais il faut qu'il reste suffisamment de tunique pour que sa conservation ne soit pas affectée. Les racines sont très courtes ou absentes.


Avant d'arriver sur les étals, l'ail subit un pelage. On supprime la ou les premières enveloppes du bulbe, un travail qui nécessite beaucoup de délicatesse, car un sur pelage est toujours à craindre. Il faut contrôler les bulbes un par un à la main, si l'on veut obtenir une présentation séduisante pour le consommateur.

 

 




Stockage :


L'ail est prêt à être stocké lorsque la peau devient sèche et mince comme du papier et que la couronne des racines est dure. L'ail perd 40% de son poids les quatre premiers mois de séchage et vingt de plus au cours des quatre mois suivants. Il se stock dans un local à l'abri de la lumière et au sec, à une température de 18°. Dans le cas contraire l'ail moisirait, se ramollirait, et se mettrait à germer.


Les bulbes sont tressés ensembles ou attachés en bottes. Une autre solution consiste, après avoir coupé les fanes, à les disposer dans un sac en filet. Il ne reste plus qu'à suspendre l'ail.


L'ail est maintenant prêt à l'usage, prendre un bulbe à la fois. Ceux du jardin se conservent pendant environ six mois à condition qu'ils ne soient exposés ni au froid ni aux écarts d'humidité.

 



Conditionnement, calibrage et réglementations :


II y a encore quelques années l'ail était exporté en vrac dans des cageots. Aujourd'hui les nouveaux emballages et nouvelles formes de présentation vont de la tresse traditionnelle en passant par le bouquet conique jusqu'aux corbeilles spéciales, les contenances varient de deux têtes à un kilo. Chaque emballage doit contenir des ails de même type commercial, catégorie de qualité et de calibrage.


Les ails peuvent être présentés soit déliés, soit avec les tiges. Cette tige ne doit en aucun cas excéder une longueur de 10 cm pour l'ail frais et demi sec et 3 cm pour l’ail sec.


Les ails secs qui se présentent en bottes de 12 bulbes ou 24 bulbes, les tresses classiques constituent malgré tout l'une des meilleures façons de conserver saveur et arôme.


Frais, demi sec ou sec, l'ail suit une réglementation définissant les niveaux minimaux de qualité requis pour sa commercialisation.


Les ails doivent être fermes, propres, exempts de terre et de résidus visibles, dépourvus d'odeur, de saveurs étrangères et d'humidité extérieure anormale.


Les ails classés dans la catégorie « extra » doivent être de qualité supérieure et présenter la coloration correspondant au type commercial concerné.


Les ails de la catégorie I doivent être de bonne qualité, ceux de la catégorie II de qualité marchande, mais ils peuvent présenter quelques défauts à la condition que ceux-ci ne nuisent pas à la conservation et respectent les caractéristiques minimales.




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2 mars 2009 1 02 /03 /mars /2009 14:06

L'ail se connaît peu d'ennemis, c'est une plante rustique assez résistante. Elle est toutefois menacée par des prédateurs et des maladies.

 

« Le charançon de l'ail (Curculionidae) » : Famille de Coléoptères phytophages. Généralement de couleur sombre à la tête prolongée en avant par un rostre, qui porte les antennes et à son extrémité, les pièces buccales. Ce rostre permet à la femelle de creuser la cavité de ponte. Elle pond ses œufs dans les feuilles et ses larves blanches se développent dans les gousses, une par bulbe. Le charançon se manifeste surtout par temps chaud. Il faut alors brûler les pieds atteints et éviter de planter de l'ail en cet endroit pendant au moins deux ans.

 


Tête et rostre de charançon
Image : INRA


1) tête :
  
a : rostre.
b : antenne (coudée).
c : œil composé. 

2) extrémité du rostre (vue face ventrale) :

a : mandibule.
b : palpe maxillaire.
c : labium et palpes labiaux.

 

Cette famille rassemble un très grand nombre de ravageurs parmi lesquels nous citerons : le Balanin des châtaignes (Curculio elephas) et le Balanin des noisettes (C. nucum) sur arbres fruitiers ; le Charançon gallicole du chou (Ceuthorhynchus pleurostigma), le Charançon des siliques du colza (C. assimilis) et le Gros Charançon de la tige du colza (C. napi) sur Crucifères ; le Cléone mendiant (Conorrhynchus mendicus) sur Betterave et le Phytonome de la luzerne (Hypera postica) et la Sitone du pois (Sitona lineatus) sur Légumineuses.


« La teigne de l'ail » :
Elle pond aussi sur les feuilles ; les jeunes chenilles y creusent de petites galeries et s'insinuent au cœur de la plante qui dépérit.


« Le Thrips (Thysanoptera) » :
Ordre d'Insectes hétérométaboles, avec 2 ou 3 stades inactifs pseudo-nymphaux, de petite taille, allongés, aux antennes courtes et dont les pièces buccales perforantes dissymétriques sont disposées en cône buccal. Tarses d'1 ou 2 articles terminés par une ampoule. Ailes très étroites bordées de longs cils.

 



Adulte de Thrips
Image INRA

 

2 groupes : les Térébrants ont un oviscapte, au contraire des Tubulifères. Leurs dégâts résultent de la ponction du contenu des cellules externes des feuilles, qui prennent souvent un aspect plombé ou argenté. S'y ajoute dans certains cas la vection de virus et des souillures.

On y trouve une famille importante de ravageurs : les Thripidae.


« La mouche des légumes » :
C'est la plus redoutable ennemie de l'ail ; ses larves envahissent le bulbe. La présence et l'action des asticots le transforme en « camembert trop fait ». Il ne reste plus qu'à brûler le pied.


Larve de mouche. Image INRA
  

Mouche de 6 à 7 mm de long, gris jaunâtre avec 5 bandes foncées sur le thorax, aux ailes jaunâtres, aux pattes et antennes noires. Cette mouche ressemble, en plus grand, à la mouche domestique Musca domestica L. (Diptera, Muscidae). Les plantes hôtes sont l'oignon, l'échalote, le poireau et l'ail.


 

La mouche (femelle) des légumes. Image INRA

  

Sa longévité n'excède pas 2 mois. Elle pond 150 à 200 œufs, isolément ou par paquets de 15 à 20 au voisinage de la plante hôte, souvent sur le collet, parfois à l'aisselle des feuilles ou entre les écailles du bulbe. La durée d'évolution embryonnaire est de 2 à 7 jours. L'œuf une fois larve, a sa durée de vie en fonction de la température, 45 jours à 15°C et 17 jours à 25-30°C. Elle pénètre dans les tissus entre les pousses des feuilles ou à la base des racines. Au niveau des lésions, s'installent des pourritures bactériennes dues en particulier à Bacilhis carotovorus. La larve se nourrit de ces tissus en décomposition. A la fin de son développement, elle quitte la plante hôte et s'enfonce dans le sol à 5-10 cm de profondeur pour se nymphoser ou bien elle entre en diapause début septembre lorsque la température du sol est inférieure à 15°C. Les dégâts les plus graves sont dus à la 1ère génération qui s'étend sur une période très longue du fait de la longévité des femelles. Ils se manifestent surtout sur les semis d'oignons et de poireaux, les oignons repiqués et les échalotes.

 

En Allemagne il se développe en général 2 ou 3 générations. En France, 4 ou 5 générations se chevauchantes dans le Sud-ouest. 


« La pourriture (clerotium cepivorum)  » :
C'est un des pires ennemis de la famille des Allium. Il s’agit bien d’un champignon puisque l’on retrouve deux organes qui leur sont spécifiques. Le mycélium, appareil végétatif formé d’une multitude de filaments envahissants et les sclérotes, organes de conservation sphériques formés de filaments entrelacés protégés par une gangue dure qui leur permet de survivre lorsque les conditions du milieu deviennent défavorables. Les petits sclérotes de ce champignon (0,5 millimètre de diamètre) s’avèrent d’une redoutable efficacité puisque leur conservation dans le sol est évaluée à cinq ou dix ans. Et il suffit d’un à cinq sclérotes par kilo de terre pour provoquer de graves dégâts.Les feuilles jaunissent et les bulbes se décomposent en matière gluante et nauséabonde. Elle est provoquée par une maladresse au moment de la fumure ou elle est favorisée par un terrain trop humide.


« La rouille (Puccinia recondita) » :
Elle est due à un champignon. Elle peut arriver toute l'année. La couleur des spores change selon le stade de développement du champignon. Ils sont généralement oranges ou jaunes en début de saison puis plus sombre vers l'automne ou l'hiver.

 

La rouille est un champignon qui effectue parfois son cycle de développement sur plusieurs plantes (certaines rouilles n'ont besoin que d'une seule plante). C'est pour cela qu'il faut éviter à tout prix la contamination car les groupes de plantes utiles au développement peuvent être tout à fait différents.


La rouille sur l'ail. Image Gouvernement de l'Ontario. 


Ce champignon hiverne dans les débris végétaux. Il faut éliminer efficacement toutes les feuilles tombées à terre ou les coupes de plantes. Désinfectez également tous vos outils de coupes car le champignon peut se propager d'une plante à l'autre de cette manière.

 

« Le mildiou (Peronospora destructor) » : II provoque le jaunissement des feuilles qui se couvrent d'un duvet violacé. Le mildiou est souvent lié au retour trop fréquent des alliacées sur une même parcelle.

 

La galle : Tumeur, excroissance, buissonnement... anormaux des plantes, produits en réaction à la piqûre où à l'installation au sein de leurs tissus, d'un insecte, d'un acarien ou d'un nématode (dit cécidogène). Les galles peuvent affecter tous les organes de la plante.

 

Les Nématodes (ou Némathelminthes) : Les anciens « vers ronds » forment un groupe zoologique homogène par leurs caractères anatomiques et morphologiques mais très diversifié par leurs modes de vie. Beaucoup vivent en parasites des animaux, en particulier les Strongles, Ankylostomes et autres Ascaris sont des ennemis de l'homme et des animaux domestiques. D'autres peuplent le sol. Parmi eux certains sont phytophages.

 

Animaux vermiformes, très simples, constitués grosso modo d'un tube externe (cuticule) enveloppant 2 tubes internes superposés : le tube digestif et le tractus génital (mâle ou femelle).

 


Nématode. Image INRA

 

a : stylet.

b: œsophage.

c: bulbe musculeux.

d: tube digestif.

e : cuticule.

f : tractus génital.

g : anus.

 

Les Nématodes parasites des plantes possèdent, à la partie antérieure du tube digestif, un stylet perforant suivi d'un canal œsophagien aboutissant à un bulbe musculeux, pompe aspirante et refoulante. Une fois la plante perforée par le stylet, des enzymes digestifs produits par les glandes salivaires y sont injectés par cette pompe, laquelle, ensuite, aspire le produit de la digestion et le déverse dans l'intestin.

 

Les dégâts directs sont avant tout un affaiblissement de la plante, parfois des déformations, décolorations, galles, etc. ; les dégâts indirects consistent en l'aggravation de maladies à champignons et à virus.

Ces Nématodes phytoparasites appartiennent à deux ordres, les Dorylaimida et les Tylenchida. Leur détermination au niveau de l'espèce, est du ressort d'un spécialiste.


On distingue :

- les Nématodes des racines - dont tout le cycle a lieu dans le sol, certains étant mobiles à tous les stades, parasites externes (Tylenchus) ou internes (Pratylenchus), d'autres sédentaires : Nématodes à kystes (Heterodera, Globodera).

- les Nématodes à galles (Meloidogyne, etc.).

- les Nématodes des parties aériennes (Ditylenchus, Aphelenchoides).
- Et...


Anguillule des céréales et des bulbes :
Les mâles et les femelles sont vermiformes à tous les stades et les adultes mesurent 0,9 à 1,8 mm de long.


Anguillude. Image INRA
 

Ce Nématode peut s'attaquer à plus de 1 200 plantes hôtes commun dans toute l'Europe cultivées et sauvages. Il existe une vingtaine de races biologiques indistinguables morphologiquement, mais possédant chacune sa gamme d'hôtes.

Les principales cultures attaquées sont des Graminées (Avoine, Seigle, Maïs) ; des Liliacées (Oignon, Ail, Poireau) ; les Légumineuses (Luzerne, Haricot, Pois, Trèfle) ; des Solanées (Pomme de terre, Tabac) ; des Crucifères (Chou, Navet, Moutarde) ; des Moracées (Chanvre, Houblon), etc.

 

Profitant de l'humidité lors des pluies ou de la rosée, les larves et les adultes migrent hors du sol et se déplacent à la surface des tiges et des feuilles dans la pellicule d'eau qui les recouvre.


Ils pénètrent à la base des tiges ou dans les écailles des bulbes, creusent des cavités en dissociant les cellules. Ces cavités se traduisent par des lésions brun rougeâtre qui peuvent être très étendues.


En fin de végétation, on retrouve dans ces lésions desséchées une substance cotonneuse constituée de millions d'individus à l'état d'anabiose (vie ralentie) qui constituent une réserve d'infection pour les cultures suivantes.

 

Les individus se nourrissent des sucs cellulaires qu'ils aspirent avec leur stylet après avoir injecté leur salive dans les cellules. Les substances toxiques contenues dans la salive provoquent des nécroses et des déformations des tissus.

 

Ce Nématode peut également envahir les graines et être disséminé avec les semences (Luzerne).

 

Doué de grandes capacités d'anabiose, ce Nématode peut persister dans le sol à l'état de vie ralentie pendant 8 à 9 ans. Il hiverne à tous les stades dans les tiges, les pétioles, les bulbes des plantes cultivées ou de mauvaises herbes et se reproduit pendant toute l'année, sauf par temps froid.

 

Les Dégâts

- Sur Betterave et Carotte, l'infestation primaire débute juste après la germination et les feuilles se déforment. A l'automne, le collet devient spongieux et pulvérulent et se détache de la racine.

- Sur Avoine, Seigle, ou Luzerne les feuilles se déforment, les tiges s'épaississent, le tallage est excessif, la plante est courte et rabougrie.

- Une attaque précoce et massive peut entraîner la disparition des jeunes plants par taches.

- Sur Maïs, les pieds sont raccourcis, gonflés, nécrosés. Les racines coronaires disparaissent, entraînant une verse.

- L'Orge et le Blé sont rarement attaqués.

- Les jeunes plants d'Oignon, de Poireau, d'Ail, d'Echalote se renflent à la base et les feuilles se déforment. Plus tard, les bulbes sont boursouflés et craquelés (Maladie vermiculaire de l'oignon).

- Les plants de Pois et de Haricot restent courts, ont un aspect buissonnant et meurent dans une forte proportion.

- Sur Pomme de terre, le plant se déforme, la tige et les tubercules se nécrosent.

- Les jeunes plants de Tabac se dessèchent et meurent. Les plants plus âgés se couchent (Verse du tabac).

- Sur Fraisier, les feuilles sont petites et déformées, les pétioles courts, épais et tordus. Le feuillage se dessèche et tombe.

- En plus des dégâts directs dus à la présence du Nématode, les tissus atteints sont généralement envahis par divers micro-organismes qui provoquent leur pourrissement.

 



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2 mars 2009 1 02 /03 /mars /2009 13:19
En France on dénombre deux grands groupes de variétés; l'ail d'automne et l'ail de printemps.

Glossaire de la langue romane Par Jean Baptiste Bonaventure de Roquefort

 

Les ails blancs ou violets : Plantés en automne et récoltés vers juin, juillet. Ils présentent de gros caïeux, sont de faible dormance, ils possèdent un rendement important mais sont de mauvaise conservation.

 

 

Variétés Masse du bulbe Nombre de caïeux Couleur des caïeux
Blanc de la Drome 100 g 5/12 Ivoire mauve
Violet de Cadours 90 g 5/12 Mauve
Blanc de Longne 85 g 5/12 Mauve pale


Les ails rosés : Plantés entre décembre et mars et récoltés courant juillet. Ils présentent des plus petits caïeux, et possèdent un rendement plus faible. Ils sont de forte dormance et se conservent bien plus longtemps que ceux plantés en automne.



Variétés

Masse du bulbe Nombre de caïeux Couleur des caïeux
Rouge de Vendée 90 g 5/12 Rougeâtre
Rosé de Lautrec 70 g 10/15 Rosé vif
Rosé d'Italie 70 g 10/15 Rose ou mauve

 

 

Aux variétés traditionnelles se sont ajoutées depuis quelques années de nouvelles variétés obtenues à partir de variétés anciennes.

 

 

 

L'ail d'automne :

 

Germidour : II est issu du Violet de Cadours. Ail précoce et cultivé dans le midi.

 

Bulbes de Dormance Rendement Couleur
100 à 140 g. faible. important. violet.

 

Thermidôme et Messidrôme : Ils sont issus de variété d'ail Blanc de la Drome Le Messidrôme est précoce, ils sont tous les deux cultivé dans le Midi.

 

Thermidôme

 

Bulbes de Dormance Rendement Couleur
100 à 130 g. faible. important. ivoire.

Messidrôme

 

Bulbes de Dormance Rendement Couleur
40 à 60 g. faible. bon. ivoire et rosé.

Selon les bons manuels de jardinage ; il est, bénéfique d'effectuer la plantation en lune descendante, et plus particulièrement sous le signe de la vierge (représentant l'élément Terre).



L'ail de printemps :


parmi les nouvelles variétés on trouve :Fructidor et Printanor : Ils sont issus de variétés rosés. Le Fructidor et Printanor, sont tous les deux cultivés en Auvergne, en Provence, également dans le Tarn pour le Printanor, leur récolte est tardive.

 

Fructidor

 

Bulbes de Dormance Rendement Couleur
40 à 60 g. élevée. moyen. rosé.

 

 

Printanor

 

Bulbes de Dormance Rendement Couleur
60 à 80 g. élevée. bon. rosé pâle.

 

Autrefois on distinguait les variétés par la couleur des gousses, on les classe aujourd'hui en fonction de leur période de plantation.

Selon une tradition médiévale toujours d'actualité, l'ail planté et récolté lorsque la lune est sous la ligne d'horizon a une saveur beaucoup moins piquante.



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2 mars 2009 1 02 /03 /mars /2009 12:55

En France, la culture de l'ail reste limitée à des zones traditionnelles : le Sud-est le Sud-ouest, le Limousin, l'Auvergne et dans le Nord. L'ail pousse sous tous les climats de notre pays, mais il manifeste une préférence pour les plus doux. Il aime bien les terres argilo-silicieuses, riches en matières organiques et contenant du calcaire. L'ail est gourmand en soufre et exigeant en sodium.

Par contre il redoute les terres trop lourdes et trop humides. Ses bulbes ont horreur d'être mouillés. En effet, l'ail ne nécessite pas beaucoup d'eau, la sécheresse renforce même son arôme et sa saveur.

 


 

L'ail se cultive dans tous les jardins potagers, il croît sur tous les sols avec une petite préférence pour les terres meubles et les sables de dunes où ses bulbes peuvent atteindre une grosseur considérable.

 

La terre ne doit pas avoir reçu de fumure organique depuis un an, elle doit être légère et bien drainée car la plante craint les eaux stagnantes. On utilisera un fumier, par exemple de cheval, vieux de plusieurs mois que l'on épandra quelques temps avant la plantation. Il faut respecter un intervalle de quatre ans minimum avant de recultiver l'ail au même endroit, en raison des maladies et des nématodes qui persistent dans le sol.

 

Multiplication :

Elle se fait exclusivement par caïeux, lors de l'éclatement des tètes, il faut prendre le soin de réserver à la plantation les caïeux extérieurs, situés à la périphérie du bulbe. Ils sont mieux constitués et plus robustes (peaux plus épaisses) que ceux du centre.

Comptez une cinquantaine de caïeux par m2, qui produiront environ deux kilogrammes d'ail.

Attention, il est important de traiter et de planter les caïeux sous les 24 heures qui suivent le dégoussage.

 

Plantation :

L'ail est une des plantes potagères les plus longues à pousser et il prend son temps. Il n'aime pas qu'on le force, ni le gave.

 

On enfonce les caïeux la pointe en l'air, à 3 cm de profondeur, à 12 cm de distance et en lignes espacées de 20 cm. Deux fois la saison, on bine et on sarcle pour décrouter la surface et la débarrasser des mauvaises herbes. L'ail demande peu d'entretien. Ensuite il n'y a plus qu'à le regarder pousser.

 

Au début juin se pose la grave question de la nouaison ! Doit-on ou non nouer les tiges afin de donner plus de vigueur aux bulbes ?

 

Les uns la pratique s'appuyant sur la coutume tandis que les autres, persuadés de son inutilité par des conclusions scientifiques, s'abstiennent. Le seul avantage avéré de la nouaison est qu'elle hâte un peu la récolte.

 

L'état de dormance :

L'état de dormance est une période de repos végétatif qui existe pour toutes les plantes à bulbe. Pendant cette période, le bulbe se dessèche et ne bouge plus pendant quelques mois jusqu'au printemps suivant. «Le sommeil des bulbes» à sa part de mystère.

Le réveil des bulbes, encore qualifié de «levée de l'état de dormance», est provoqué par le froid. Ce réveil est variable selon les espèces, les variétés et l'intensité du froid.




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1 mars 2009 7 01 /03 /mars /2009 19:32
L'apport en vitamines de l'ail est peu important, sauf en vitamine B6 et un peu en vitamine C.


 
Vitamines Masse (mg)
pour 100 grammes
Propriétés
Vitamine C (ac. Ascorbique) 30,000 Les besoins sont de 75 à 80 mg/j. Bien que n'appartenant pas au groupe B, la vitamine C présente toutes les caractéristiques d'une vitamine hydrosoluble. Ses rôles sont multiples: elle intervient, entre autres, dans l'élaboration du tissu conjonctif; elle stimule la formation de glycogène, l'absorption de fer... elle a aussi un rôle anti-oxydant.
Vitamine B6 (pyridoxine) 1,200 Les besoins sont de 2,2 mg/j. Elle entre en jeu surtout dans le métabolisme des protides.
La vitamine B6 a comme principal rôle , de maintenir les fonctions vitales du métabolisme. Non seulement elle est indispensable auprès  des protéines et des acides aminés, mais elle influence la croissance, synthétise l’hémoglobine et transforme le tryptophane en vitamine B3.
La vitamine B6 est hydrosoluble est aussi impliquée dans le métabolisme des graisses.  On utilise généralement la vitamine B6 pour combattre les désordres nerveux, spasmodiques et musculaires comme le Parkinson ou certaines paraplégies. Elle guérit l’eczéma chez les bébés, les troubles reliés à la grossesse,  et l’anémie.
Vitamine B3 ou PP (nicotinamide)    0,650    Les besoins sont de 20 mg/j. Sa concentration n'est pas significative.
Cette vitamine est hydrosoluble et elle est un facteur important de nutrition tissulaire. Coenzyme nécessaire au métabolisme des protéines, des carbohydrates (sucres) et des corps gras. Elle joue un rôle dans la fabrication de l'hémoglobine. Intervient avec les autres vitamines du groupe B dans le processus d'oxydation des cellules et leur fonction de "respiration".
Vitamine B5 (ac. Pantothénique)
0,600 Les besoins sont de 5 et 10 mg/j. Sa concentration n'est pas très significative.
Cette vitamine est hydrosoluble et anti- infectieuse, et son rôle principal est de veiller à la survie des cellules, des épithéliums et de la cellule hépatique. Elle permet la synthèse du coenzyme A, qui est un coenzyme qui transforme les graisses et produit le cholestérol de certaines hormones et acides aminés.
Elle est reconnue pour combattre les inflammations pulmonaires, les dermatoses, les entérocolites, la séborrhée, et les troubles hépatiques.  
Elle soulage aussi les crampes et la dépression.
Vitamine B1 (thiamine) 0,200
Les besoins sont de 1,5 à 2 mg/j. Sa concentration n'est pas très significative.
Catalyseur biologique des réactions fournissant l'énergie à l'organisme. Synthétise les graisses et le métabolisme des carbohydrates et des protéines. C’est une vitamine hydrosoluble et elle joue un rôle important dans l'équilibre nerveux.
Ayant comme propriété de stimuler l'appétit, elle a aussi le pouvoir de provoquer des mouvements intestinaux. Elle favorise l'absorption de l'oxygène par les cellules et l'assimilation des sucres.
Vitamine E (tocophérols) 0,100 Les besoins sont de 15 à 20 mg/j. Sa concentration n'est pas significative.
Liposoluble, la vitamine E, en plus d’être un puissant antioxydant, est utilisée comme agent de conservation, protège des maladies cardio-vasculaires, même de certains cancer et est anti-infectieuse. Elle est parfois utilisée pour stimuler la fertilité et la fécondité.
Elle combat les atrophies et les retards de croissance au niveau des organes génitaux, surtout dû à la ménopause. Toujours dans le même domaine, la vitamine E est utilisée par les femmes ayant des périodes menstruelles douloureuses, et des maladies en rapport avec la vulve.
Chez l’enfant elle est utilisée lors d’une puberté tardive ou de divers troubles de croissances, troubles musculaires ou troubles du système nerveux.
De plus, elle a la propriété de guérir les angines de poitrine, certains ulcers, l’artériosclérose, la myopie, le cholestérol, les myocardites ainsi que l’eczéma.
Vitamine B2 (riboflavine) 0,080 Les besoins sont de 0.5 mg/ 1000 kcal. Sa concentration est donc peu significative.
Elle entre dans la constitution de divers enzymes  qui interviennent comme catalyseurs des réactions d'hydrogénation et de respiration des cellules. Métabolisme des carbohydrates, des protéines et des graisses pour fabriquer de l'énergie. Liée au fonctionnement du nerf optique et au processus de la vision. Elle est hydrosoluble et agit sur le métabolisme des sucres, des graisses et des protides, présidant ainsi à l'équilibre nutritif. Action favorable sur la peau et les muqueuses, joue un rôle dans l'équilibre intestinal. Facteur de croissance.
Vitamine A (rétinol et bêta-carotène)   Les besoins sont de 1,2 à 2 mg/j.
Elle a comme principales fonctions ; l’entretien de la peau, favorise le développement des tissus et en particulier des tissus épithéliaux (Cornée de l'œil, intestin, voies respiratoires). Entretien de la muqueuse, du métabolisme des hormones et des lipides (polysaccharides). De plus, elle joue un rôle dans la croissance, elle est en particulier nécessaire dans la croissance des enfants. De plus la provitamine A ou bêta carotène est un des meilleurs anti-oxydants.
Apports énergétiques pour 100g    
Kcalories
Kjoules
135 kcal 564    Mais étant donné les portions habituellement consommées de l’ordre de quelques grammes pour une «gousse» cela ne prête pas à conséquence.
    
 



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1 mars 2009 7 01 /03 /mars /2009 19:15
L'ail contient 33 composés sulfureux, 17 acides aminés (y compris tous ceux qui sont essentiels), du germanium, du calcium, du cuivre, du fer, du potassium, du magnésium, du sélénium, du zinc, ainsi que les vitamines A, B et C.


L'odeur particulière de l'ail et la plupart de ses propriétés sont dues à la présence dans le bulbe d'une essence sulfurée dont le principe actif, l'allicine est un antibiotique naturel. Elle contient également des enzymes, des hormones sexuelles, des vitamines A, B1, B2, PP, C, des sels minéraux, des oligo-éléments assez rares dont du sélénium et du germanium.

 
Composants Masse (g)
pour 100 grammes
Propriétés
Eau 64,0 L'eau est indispensable à la vie. L'ail est constitué de 64% d'eau, il est un végétal relativement peu hydraté, les autres légumes contiennent en général de 85 à 90% d'eau.
Glucides 27,5 Il s'agit pour l’essentiel de sucres complexes originaux comme le cellulose et le fructosane, des polymères du fructose qui servent de sucres de réserve pour la plante, on trouve aussi des sucres simples comme le fructose et un peu de glucose et saccharose.
Protéines 6,0 Les besoins sont de 1,5 gramme de protéines par kg de poids et par jour. Les protides regroupent à la fois les protéines, les peptides et les acides aminés. Ils entretiennent et renouvellent les tissus ; ils sont nécessaires pour la croissance et l’élaboration de l’os, de la peau, du muscle et des membranes des cellules. Ils sont indispensables au fonctionnement de notre organisme puisque ce sont des constituants des hormones peptides, enzymes, neurotransmetteurs, fibres musculaires… Ils ont un rôle dans le transport de l’oxygène. En ce qui concerne l’alimentation, les protéines en interaction avec les graisses et les vitamines atténuent les maladies cardiovasculaires, l’hypertension, l’ostéoporose.
Fibres alimentaires 3,0 Les effets positifs sur la santé des fibres alimentaires sont liés en partie à la fermentation qu'elles subissent dans le gros intestin, fermentation qui exerce un effet favorable sur le transit intestinal et le PH du côlon, et donne naissance à des sous-produits auxquels sont associées des propriétés physiologiques bénéfiques.

Les substances mucilagineuses, un des composés des fibres, sont responsables de la consistance moelleuse de l’ail cuit.
Lipides 0,1 Sa concentration n'est pas significative.




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1 mars 2009 7 01 /03 /mars /2009 18:43


Famille : Liliacées.

Genre : Allium, qui comprend plus de trois cent espèces, principalement réparties dans les régions tempérées et méditerranéennes de l'hémisphère Nord.

Nom botanique : Allium salivum. Salivum vient du latin « serere » qui signifie semer, planter, ensemencer, d'où l'on tire sala, orum, les semences, les moissons, les récoltes.

 

Noms étrangers et populaires :

Anglais : Garlic, de garc « lance  ».

Allemand : Knoblauch, c'est-à-dire « crevasse  ».

Espagnole ; Ajo.

Italien : Aglio.

Portugais : Alho

Noms populaires : Ail commun, Chapon, Thériaque des pauvres, Perdrix, Rocambole...

 

Description :

L'allium, famille des Liliacées, forme quatre grandes variétés, subdivisées en plusieurs sortes qui sont : l'oignon, le poireau, la ciboule, la civette, l'échalote etc.

 

Tous les ails peuvent devenir bulbifères par les soins de la culture, surtout par temps pluvieux. L'ail d'Egypte diffère de l'ail européen, en ce que son bulbe est d'une seule pièce, comme un oignon, tandis que l'ail des latins, à la forme d'un oignon composé de petites gousses réunies sous une même enveloppe.

 

L'ail est une plante herbacée bulbeuse, cultivée dans le monde entier. Le bulbe est

composé de plusieurs petits caïeux, nommés gousses, recouvertes d'une tunique commune constituée par le reste de la base des feuilles. Sa tige cylindrique haute de 30 à 50 cm porte des feuilles engainantes aplaties, linéaires. Ses fleurs blanchâtres ou rougeâtres sont réunies en ombelle arrondie, pourvue d'une longue pointe.

 

Son étymologie vint du celtique ail, qui signifie ; chaud, brûlant. Contradictoirement à l'orthographe de l'Académie, qui écrit "aulx" au pluriel. Les cuisiniers comme les botanistes prononcent ails, pour la raison que cette consonance à trop d'analogie avec os et eau, ce qui donne lieu à des confusions.

 

Origines des images l'INRA.


 

 

a : racine.

b : bulbe (tête) composé de S à 16 bulbilles ou caïeux.

c : feuilles allongées.

d : inflorescence.

e : caïeux.




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